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Somalis et Danakil subissent à divers âges de l'existence certaines mutilations traditionnelles, dont ils ne donnent aucune explication.

Dès les premiers jours on pratique sur le bébé l'opération de la luette. Un noeud coulant est fait avec une fibre de palmier. On l'introduit dans la bouche de l'enfant, on tire ainsi la luette et on la coupe avec un couteau.

La circoncision a lieu entre sept et douze ans. La fête est individuelle en ville. En brousse. elle est faite en série pour tous les garçonnets de la tribu. Le praticien tire le prépuce, le ligature et le coupe avec un couteau. Puis on cicatrise la plaie soit avec du piment écrasé dans du lait, soit avec la fumée d'un feu de bois. Pendant toute l'opération. les femmes poussent des youyous. Les hommes encouragent le patient: " Sois comme un guerrier valeureux qui, même blessé, continue à combattre! Ne sois pas un lâche qui se laisse abattre au premier coup. " Selon la conduite du garçon on le raille ou on vante son courage, En brousse, les enfants opérés font ensuite retraite ensemble pendant une quinzaine de jours dans une enceinte de pierre, à L’écart du campement.

L'excision et la " couture " des filles ont lieu vers sept ans. Cependant certaines tribus danakil la pratiquent sur le bébé, quelques jours après la naissance. Seules les femmes assistent à l'opération et maintiennent énergiquement la patiente. La praticienne, armée d'un couteau, tire d'abord le clitoris et le tranche le plus loin possible. Puis elle taille un lambeau de chair tout le long de chacune des grandes lèvres. Ces plaies sont réunies avec des épines et saupoudrées de gomme pour la cicatrisation. Les cuisses et les jambes sont ligotées. Au bout de quinze jours, l'appareil est enlevé. Les lèvres sont complètement soudées en un bourrelet de chair qui laisse libre seulement une ouverture du diamètre d'un doigt, voire même moins, pour l'écoulement de l'urine et des menstrues.

Cependant la fille, après cette opération horrible, n'en est pas quitte avec la douleur. Après son mariage, il faut ouvrir la couture. Dans certaines tribus, le mari doit y procéder lui-même avec son poignard; chez d'autres, on voit revenir la praticienne et son couteau. Le mari doit ensuite pendant sept jours entretenir la plaie saignante en exerçant ses fonctions viriles. Quand un enfant vient au monde. la praticienne élargit encore un peu L’ouverture. Parfois on recoud des femmes trop ouvertes. L'amour et la maternité prennent ainsi. pour les femmes somalies, un aspect surtout chirurgical. Naturellement. ni anesthésie. ni asepsie. Les accidents sont moins nombreux qu'on ne l'imagine. Mais il y en a cependant.

La circoncision et l'excision couture sont des usages généraux; nul n'y échappe. La coutume de se faire tailler les dents, chez les hommes, est assez répandue.

COTE DES SOMALIS

HUBERT DESCHAMPS - 1948


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